EDITIONS PRECIPICE

Les micro-éditions Précipice ont été fondées à la fin de l’année 2008. A l’origine, il s’agissait « simplement » d’auto-éditer le recueil de nouvelles La découverte du feu. Mais l’appétit vient en mangeant et quelques autres titres ont suivi.

Après une pause de quelques années, les activités éditoriales reprennent début 2018, avec la parution du recueil de nouvelles Sud-Ouest.

Contact et commandes :
Précipice, Nicolas Soguel, 078 753.24.66 n_sog @hotmail.com

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EDITIONS PRECIPICE – CATALOGUE

> Nicolas Soguel, Sud-Ouest (recueil de nouvelles), 2018   10.-

« Puis ils reprirent leur route obstinée vers le sud-ouest : il fallait compter une semaine pour traverser la forêt et ni l’homme, ni son compagnon, ni le chien n’avaient l’intention de traîner en route. Ils n’étaient pas de ceux qui se promènent dans la forêt parce que c’est joli ; ils étaient des marcheurs par nécessité, ils avalaient les kilomètres et traçaient leurs propres sentiers parce que les hasards de la vie les avaient menés à vivre seuls au coeur des bois. »

 

> Liliana Candeias, Cinq poèmes (cinq petits livres, cinq poèmes avec leur traduction en espagnol), 2013            20.-

« Il fait sombre dans ma nuit
Et la nuit le jour
Se balancent dans mon esprit

Une feuille à l’automne »

 

> Jonathan Wenger, Les livres hantés (recueil de nouvelles), 2009 / 2011 (nouvelle édition revue et augmentée)     12.-

« Je suis passé par la steppe chaude du centre, où l’on croit situer une citadelle cachée qui n’apparaît qu’à travers un brouillard de sable, et dont on ne peut s’approcher, les pas toujours détournés par la tempête. Mais dans mes jumelles, j’ai vu un garde qui me faisait signe des remparts. »

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> Nicolas Soguel, La découverte du feu (recueil de nouvelles), 2009         10.-

« Je suis monté à la gare et j’ai pris le train jusqu’au village où j’ai passé mon enfance. Il faisait tout à fait nuit quand je suis arrivé là-bas. La petite gare devenue inutile avait été remplacée par un abri CFF orthonormé : un banc en ferraille, une espèce de toit en tôle planté au sommet d’une poutrelle métallique, un néon. Mais à part ça, rien dans les rues livrées à la pénombre ne semblait avoir changé depuis ma dernière visite. Non, pas de changement notoire dans la géographie nocturne du village : pour un peu, on aurait pu se croire le 12 janvier 1996. »